Hélène Malice

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Hélène Malice, lors d'une étude de textiles liturgiques au Trésor de la Cathédrale de Tournai. Photo Mireille Gilbert

Récemment diplômée de l’UCLouvain en Histoire de l’art (finalité spécialisée Iconologie et études des cultures visuelles), je poursuis ma formation et entame l’agrégation secondaire supérieure. Tout au long de mon parcours universitaire, j’ai cultivé conjointement un goût pour l’art – une approche historico-culturelle des œuvres – et un attrait de longue date pour la matière textile sous toutes ses formes (tapisserie, broderie, dentelle, etc.).

Intitulé « L’atelier "Dormal-Ponce", fastueuse maison de broderie liturgique athoise dans la première moitié du XVIIIe siècle », mon mémoire de Master a été une belle occasion de conjuguer ces deux intérêts. Poursuivant une recherche initiée par la spécialiste française des textiles religieux Danièle Véron-Denise, je me suis consacrée à enrichir le corpus inédit mis au jour par cette dernière et à l’étudier techniquement et formellement pour mettre en exergue les spécificités des créations « Dormal-Ponce ». Cette étude s’est accompagnée d’un travail de terrain mené en étroite collaboration avec Mireille Gilbert, doctorante à l’UCLouvain. Les nombreuses visites de chapiers et de chasubliers ont étoffé mes connaissances sur ce patrimoine singulier et enrichi mon regard et ma sensibilité textiles.

Dans la lignée de cette recherche, j’ai collaboré à la conception de l’exposition « Habiller le culte » à TAMAT et à la rédaction de l’ouvrage scientifique paru à cette occasion sous la direction de Caroline Heering. Intitulée Habiller le culte. Les fastes brodés de l’atelier Dormal-Ponce à Ath au 18e siècle, cette publication s’inscrit dans le sillage du projet Ornamenta Sacra auquel j’ai également pris part par la participation aux missions photographiques de l’IRPA pour l’expertise des textiles liturgiques.

Guidée par cet attrait pour la matérialité de l’objet textile, j’ai en outre développé des connaissances en conservation-restauration textile non seulement par deux stages effectués pendant mon cursus universitaire à TAMAT (Musée de la Tapisserie et des Arts Textiles) et au CRECIT (Centre de Recherches, d'Essais et de Contrôles scientifiques et techniques pour l'Industrie Textile), mais aussi par un remplacement de trois mois dans cette seconde institution. J’y ai travaillé à la conservation des tapisseries de l’ « Histoire de Jacob » et ai ensuite contribué, comme collaboratrice scientifique, à la mise sur pied de l’exposition « Les Retrouvailles » qui marque l’aboutissement de sept années de restauration dans les ateliers du CRECIT.