Difference between revisions of "Goupillon (liturgie)"
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− | < ''guipellon'' (vers 1180), « aspersoir » ( | + | < ''guipellon'' (vers 1180), « aspersoir » (Guillaume De St Pair, R. du Mt St Michel, 959 ds T.-L.) (TLFi) |
− | < ''guipillon'' (14e s.) ( | + | < ''guipillon'' (14e s.) (Roques t. 1, IV-V, 460 et 638) ou ''vipillon'' (dep. 1416 ds FEW t. 17, p. 599b) (TLFi) |
== Définition == | == Définition == |
Revision as of 16:37, 21 September 2021
Contents
Étymologie
< guipellon (vers 1180), « aspersoir » (Guillaume De St Pair, R. du Mt St Michel, 959 ds T.-L.) (TLFi)
< guipillon (14e s.) (Roques t. 1, IV-V, 460 et 638) ou vipillon (dep. 1416 ds FEW t. 17, p. 599b) (TLFi)
Définition
Brosse que l'on trempe dans le seau à eau bénite pour ensuite asperger les fidèles.
Hiérarchie
Origines et développements
L’aspersion se pratique depuis les premiers temps de la chrétienté. À cette époque, l’aspersoir pouvait être une plante, souvent un rameau d’hysope. D’autres végétaux ont également pu servir ainsi qu’une queue de cheval. Bien que nous ne disposions pas de datation précise, leur utilisation a pu perdurer sur une longue durée.
À l’inverse du seau à eau bénite, les plus anciens goupillons conservés sont relativement tardifs. Dans une représentation du XIIe siècle, sur la châsse de sainte Ode et de saint Georges, un homme asperge de l’eau bénite à l’aide d’un objet qui ressemble déjà à un goupillon (voir objet IRPA 10105989). Les rameaux seront donc progressivement remplacés par des goupillons dont l’extrémité se termine par une brosse ou par une boule percée de trous. C’est à l’entrée du XVIe siècle que l’on retrouve ces objets en grand nombre. Ceux-ci sont toujours accompagnés du seau à eau bénite. L’aspersion étant encore d’usage, on retrouve des goupillons jusqu’à nos jours.
Typologie
Il existe deux types de goupillons. Certains comportent des poils rudes, d’autres se terminent par une tête arrondie, percée. L’objet a généralement une forme assez simple et ne varie pas entre le XVIe et le XXe siècle. Seul le manche reçoit de temps en temps une décoration. Il y a majoritairement deux types de décors. Les zones les plus arrondies du manche sont très régulièrement ornées de motifs en feuille d’acanthe, qui soulignent le relief. Dans de plus rares cas, certains tores sont marqués par des godrons (voir objet IRPA 60229). C’est surtout au XVIIIe siècle que l’on retrouve des goupillons plus originaux, agrémentés de volutes et de rocailles (voir objet IRPA 24453).
Textes normatifs
xxx
Synode XXX :
Autres dénominations
aspersoir
Autres langues | |
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NL | wijwaterkwast |
EN | aspergillum (less commonly, aspergilium or aspergil) |
DE | Aspergill |
IT | aspersorio |
ES | hisopo, aspersorio |
Langues anciennes | |
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Latin | termes en latin |
Ancien français | termes en ancien français |
BALaT
Les goupillons (1400-1700) dans BALaT - Photothèque
Représentations de goupillons (1400-1700) dans BALaT - Photothèque Le goupillon est notamment l'attribut de Sainte Marthe.
Les goupillon dans BALaT - Bibliothèque
Fichiers liés
Goupillon (liturgie), fiche du thésaurus : Dernière modification le 5-3-2020.
Bibliographie
- Bernard Berthod & Élisabeth Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques, XIXe-XXe siècle, Paris, 1996, p. 90. (aspersoir)
- Bernard Berthod & Élisabeth Hardouin-Fugier, Dictionnaire des objets de dévotion dans l’Europe catholique, Paris, 2006, p. 178.
- * Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico, Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 180.
- Mieke van Zanten, Religieus erfgoed uit kerken en kloosters in de Lage Landen, Zutphen, 2008, p. 290.
- Lesage 1952, col. 79.
- Migne, Dictionnaire des cérémonies, t. 1., p. 111.