Difference between revisions of "Chasuble"

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== Origines et développements ==
 
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[[file:1.png|200px|thumb|right|Les types de chasuble d'après l'ouvrage: B. Berthod, G. Xavier et E. Hardouin-Fugier, ''Dictionnaire des arts liturgiques. Du moyen âge à nos jours'', Angers, éd. Frémir, 2015, p. 182]]
 
  
 
== Typologie ==
 
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[[file:1.png|200px|thumb|left|Les types de chasuble d'après l'ouvrage: B. Berthod, G. Xavier et E. Hardouin-Fugier, ''Dictionnaire des arts liturgiques. Du moyen âge à nos jours'', Angers, éd. Frémir, 2015, p. 182]]
 
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Revision as of 14:48, 4 March 2020

Chasuble de David de Bourgogne, évêque d’Utrecht, XVe s. Liège, cathédrale Saint-Paul, 3e quart du 15e siècle, © IRPA-KIK, Bruxelles, cliché KN006102

Étymologie

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Définition

Vêtement sans manches, généralement orné de motifs formés par des galons, s’enfilant par la tête et porté au-dessus de l’aube et de l’étole par celui qui célèbre la messe.

Hiérarchie

Origines et développements

Typologie

Les types de chasuble d'après l'ouvrage: B. Berthod, G. Xavier et E. Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques. Du moyen âge à nos jours, Angers, éd. Frémir, 2015, p. 182

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Textes normatifs

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Synode XXX :

"Lorem ipsum dolor" Source : Concilia Germaniae, vol. 3, p. 691.

Autres dénominations

Autres langues
NL kazuifel
EN terme EN
DE terme DE
IT terme IT
ES terme ES
Langues anciennes
Latin termes en latin
Ancien français termes en ancien français

BALaT

Les chasubles (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Représentations de chasubles (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Les chasubles dans BALaT - Bibliothèque


Chefs-d'oeuvre

chasuble de Jean de Romont

topstuk chasuble 2

Représentations

iconografie op 1

iconografie op 2

Fichiers liés

Chasuble, fiche du thésaurus : Dernière modification le 5-3-2020.

Bibliographie

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Les types de chasuble d'après l'ouvrage: B. Berthod, G. Xavier et E. Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques. Du moyen âge à nos jours, Angers, éd. Frémir, 2015, p. 182



--> WEBSITE La chasuble est le vêtement sacerdotal par excellence : elle est le seul vêtement propre au prêtre avec lequel il peut célébrer le saint sacrifice. Avant la messe, il la revêt au-dessus de l’amict, de l’aube et du cordon, avec le manipule et l’étole. La forme et le décor de la chasuble, généralement constituée de soie, varient selon les régions, l’époque et les évolutions de la liturgie.


Le vêtement symbolique du prêtre

La chasuble trouve une origine profane dans le manteau porté par les voyageurs durant l’Antiquité romaine. Elle est ensuite utilisée par les premiers chrétiens pour distinguer les officiants des autres fidèles. Au VIIIe siècle, la chasuble devient proprement liturgique et s’impose comme le vêtement par excellence du prêtre. Il la reçoit à son ordination sacerdotale et elle ne peut être portée que par lui et seulement pour la célébration eucharistique.

La chasuble est ainsi le support d’une construction identitaire : elle symbolise la charité du prêtre, essence même de Jésus-Christ. Par sa forme enveloppante originelle, à l’instar de l’amour du Christ qui enveloppe le prêtre, elle fait de ce dernier un alter Christus. La prière récitée par le prêtre lors du rituel de vêture avant la messe témoigne bien de cette fonction symbolique de la chasuble. Quand il endosse la chasuble, il dit :

Domine, qui dixisti: Jugum meum suave est et onus meum leve: fac, ut istud portare sic valeam, quod consequar tuam gratiam. Amen.

Seigneur, Vous avez dit : Mon joug est doux, et mon fardeau léger. Faites en sorte je puisse vous porter des actions de grâces. Amen.

Formes et décor de la chasuble : les adaptations aux besoins liturgiques

Chasuble de Thomas Becket, vers 1170. Tournai, cathédrale Notre-Dame
Chasuble de David de Bourgogne, évêque d’Utrecht, XVe s. Liège, cathédrale Saint-Paul

À l’origine de forme ample et souple, la chasuble est ornée dès le IVe siècle de bandes de pourpres (clavi). Ces bandes s’élargissent pour devenir des orfrois, c’est-à-dire des broderies tissées d’or et/ou d’argent, illustrant des thèmes évangéliques. À mesure que s’affirme l’importance symbolique de la chasuble, les orfrois et broderies s’alourdissent de plus en plus à la fin du Moyen Age. Le poids de l’étoffe, gênant le prêtre dans le geste d’élévation de l’Hostie, nécessitait alors l’aide d’acolytes pour lever le vêtement. C’est ainsi, pour des raisons de commodité, que les liturgistes ont expliqué l’évolution de la chasuble vers une forme d’abord ovale dès le XIe siècle, puis plus courte et échancrée au XVe siècle.

Messe de saint Grégoire
Chasuble du XVIIe siècle. Bruges, cathédrale

Au XVIIe siècle, elle n’est plus constituée que de deux pans d’étoffe tombant de part et d’autre du corps, le pan avant souvent « taillé en violon » étant plus court que le pan arrière, portant une croix.

Un vêtement sacré

Bénite, la chasuble est sacrée. Si la chasuble est en trop mauvais état, elle devient impropre à la célébration de la messe et peut être désacralisée (rite d’exécration). De même, un changement profond de la forme initiale nécessite une nouvelle bénédiction. Un vêtement altéré est toutefois parfois gardé en raison de sa beauté, sa valeur, ou de la personne illustre qui l’a porté.