Difference between revisions of "Peigne liturgique"

From OrnaWiki
Jump to: navigation, search
 
(11 intermediate revisions by the same user not shown)
Line 1: Line 1:
[[File:B162781.jpg|200px|thumb|link=http://balat.kikirpa.be/obj/10117257/img/B162781|right|''Peigne liturgique provenant de Philippe-Antoine, chevalier de Fabribeckers Helronval, archidiacre de Campine'', 15e s. (?), buis sculpté, Liège, Grand Curtius, © IRPA, Bruxelles, cliché B162781]]
+
[[File:B162781.jpg|200px|thumb|link=http://balat.kikirpa.be/obj/10117257/img/B162781|right|''Peigne liturgique provenant de Philippe-Antoine, chevalier de Fabribeckers Helronval, archidiacre de Campine'', XVe s. (?), buis sculpté, Liège, Grand Curtius, © IRPA, Bruxelles, cliché B162781]]
[[File:A001712.jpg|200px|thumb|link=http://balat.kikirpa.be/obj/20047708/img/A001712|right|''Peigne liturgique provenant de l'abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer (France)'', 15e ou 16e s., ivoire sculpté, Bruxelles, Musées royaux d'Art et d'Histoire, © IRPA, Bruxelles, cliché A001712]]
+
[[File:A001712.jpg|200px|thumb|link=http://balat.kikirpa.be/obj/20047708/img/A001712|right|''Peigne liturgique provenant de l'abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer (France)'', XVe ou XVIe s., ivoire sculpté, Bruxelles, Musées royaux d'Art et d'Histoire, © IRPA, Bruxelles, cliché A001712]]
 
[[File:Comb British Museum.png|300px|thumb|Peigne liturgique. Londres, British Museum]]
 
[[File:Comb British Museum.png|300px|thumb|Peigne liturgique. Londres, British Museum]]
 
[[File:Comb Metropolitan Museum.jpg|300px|thumb|Peigne liturgique. New York, Metropolitan Museum]]
 
[[File:Comb Metropolitan Museum.jpg|300px|thumb|Peigne liturgique. New York, Metropolitan Museum]]
Line 6: Line 6:
  
 
== Étymologie ==
 
== Étymologie ==
xxx
+
* Peigne : < latin ''pecten, pectinis'', « peigne » (Gaffiot, p. 1129-1130).
 +
* Liturgique : < grec ''&lambda;&epsilon;&iota;&tau;&omicron;&upsilon;&rho;&gamma;&iota;&alpha;'', « service public » et particulièrement « service du culte » (Bailly, p. 529).
  
 
== Définition ==
 
== Définition ==
Line 17: Line 18:
 
== Origines et développements ==
 
== Origines et développements ==
 
L’utilisation de peignes au sein de certains rites chrétiens est une coutume assez ancienne. Selon Édouard Fourdrignier, il est possible que cette pratique soit née en Occident, après le IVe siècle.  Au VIIe siècle, l’usage de peignes liturgiques dans le cadre religieux est clairement attesté. Leur utilisation se fera de plus en plus rare au cours du temps. À partir du XIIIe siècle, cette pratique tombe en désuétude et au XVIe siècle, les peignes ne sont plus utilisés.  De manière exceptionnelle, quelques évêques font encore l’usage de ces objets, notamment au XXe siècle.  
 
L’utilisation de peignes au sein de certains rites chrétiens est une coutume assez ancienne. Selon Édouard Fourdrignier, il est possible que cette pratique soit née en Occident, après le IVe siècle.  Au VIIe siècle, l’usage de peignes liturgiques dans le cadre religieux est clairement attesté. Leur utilisation se fera de plus en plus rare au cours du temps. À partir du XIIIe siècle, cette pratique tombe en désuétude et au XVIe siècle, les peignes ne sont plus utilisés.  De manière exceptionnelle, quelques évêques font encore l’usage de ces objets, notamment au XXe siècle.  
 +
 
Le peigne avait une fonction symbolique. Se peigner les cheveux et la barbe était un rite de purification, normalement réalisé avant certaines célébrations importantes. Il est à noter que l’évêque n’était pas le seul à faire usage d’un tel accessoire, les abbés et les hebdomadiers  au XIIIe siècle ont pu faire de même.   
 
Le peigne avait une fonction symbolique. Se peigner les cheveux et la barbe était un rite de purification, normalement réalisé avant certaines célébrations importantes. Il est à noter que l’évêque n’était pas le seul à faire usage d’un tel accessoire, les abbés et les hebdomadiers  au XIIIe siècle ont pu faire de même.   
 +
 
Cet objet est presque systématiquement réalisé en ivoire. Le plus souvent, le peigne possède deux dentures, l’une pour démêler les cheveux et l’autre pour les lisser. Ceux qui ne comportent qu’une seule denture sont dit unilatéraux.  
 
Cet objet est presque systématiquement réalisé en ivoire. Le plus souvent, le peigne possède deux dentures, l’une pour démêler les cheveux et l’autre pour les lisser. Ceux qui ne comportent qu’une seule denture sont dit unilatéraux.  
 
  
 
== Typologie ==
 
== Typologie ==
 
Il s’agissait d’objets vraisemblablement assez précieux, parfois de grande taille et qui pouvaient avoir un rôle ostentatoire. Les peignes pouvaient être sculptés ou peints, avec parfois des éléments incrustés ou appliqués à la surface de l’ivoire.
 
Il s’agissait d’objets vraisemblablement assez précieux, parfois de grande taille et qui pouvaient avoir un rôle ostentatoire. Les peignes pouvaient être sculptés ou peints, avec parfois des éléments incrustés ou appliqués à la surface de l’ivoire.
 +
 
On retrouve un plus grand nombre de peignes pour les périodes anciennes, surtout au Xe siècle. Les décorations se limitent au bandeau central. Ces objets privilégient des représentations végétales ou animalières (voir objet IRPA [http://balat.kikirpa.be/object/10117256 10117256]). Les peignes possédant deux dentures ont un format rectangulaire et horizontal tandis que les peignes avec une denture simple sont conçus de manière verticale avec une extrémité arrondie.  
 
On retrouve un plus grand nombre de peignes pour les périodes anciennes, surtout au Xe siècle. Les décorations se limitent au bandeau central. Ces objets privilégient des représentations végétales ou animalières (voir objet IRPA [http://balat.kikirpa.be/object/10117256 10117256]). Les peignes possédant deux dentures ont un format rectangulaire et horizontal tandis que les peignes avec une denture simple sont conçus de manière verticale avec une extrémité arrondie.  
  
Line 35: Line 38:
 
* Charte de Jean, évêque de Capoue, 1301.
 
* Charte de Jean, évêque de Capoue, 1301.
 
Mentions citées dans Édouard Fourdrignier, « Le Peigne liturgique », in ''Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris'', 5e série, t. 1, 1900, p. 154.
 
Mentions citées dans Édouard Fourdrignier, « Le Peigne liturgique », in ''Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris'', 5e série, t. 1, 1900, p. 154.
 
Synode XXX :
 
 
<center>"''Lorem ipsum dolor''" Source : ''Concilia Germaniae'', vol. 3, p. 691.</center>
 
  
 
== Autres dénominations ==
 
== Autres dénominations ==
Line 52: Line 51:
 
|-
 
|-
 
!scope="row"| DE
 
!scope="row"| DE
|liturgischer Kamm
+
|liturgischer Kamm, Konsekrationskamm
 
|-
 
|-
 
!scope="row"| IT
 
!scope="row"| IT
Line 60: Line 59:
 
|peine litúrgico
 
|peine litúrgico
 
|-
 
|-
|}
 
 
{| class="wikitable"
 
!colspan="2"|Langues anciennes
 
|-
 
!scope="row"| Latin
 
|''termes en latin''
 
|-
 
!scope="row"| Ancien français
 
|''termes en ancien français''
 
 
|}
 
|}
  
Line 78: Line 67:
  
 
[http://balat.kikirpa.be/results_bib.php?typesearch=advanced&filter=all&IDs=peigne+liturgique&sort=year&sort=yeardesc&limit=24 Les peignes liturgiques dans BALaT - Bibliothèque]
 
[http://balat.kikirpa.be/results_bib.php?typesearch=advanced&filter=all&IDs=peigne+liturgique&sort=year&sort=yeardesc&limit=24 Les peignes liturgiques dans BALaT - Bibliothèque]
 
== Fichiers liés ==
 
 
[[Media:peigne liturgique.pdf|Peigne liturgique, fiche du thésaurus]] : Dernière modification le 5-3-2020.
 
  
 
== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==
 
* Nadège Bavoux, « Sacralité, pouvoir, identité: Une histoire du vêtement d’autel: (XIIIe - XVIe siècles) » (thèse présentée à l’Université de Grenoble, Grenoble), 2012, p. 49, 368, 843.
 
* Nadège Bavoux, « Sacralité, pouvoir, identité: Une histoire du vêtement d’autel: (XIIIe - XVIe siècles) » (thèse présentée à l’Université de Grenoble, Grenoble), 2012, p. 49, 368, 843.
*Arnoud-Jan Bijsterveld, « Les peignes liturgiques au diocèse de Liège, histoire d'un objet cultuel. Le peigne de Sint-Oedenrode » in Liège. Autour de l'an mil, la naissance d'une principauté (Xe-XIIe siècle), édité par Jean-Louis Kupper & Philippe George, Liège, 2000, p. 29-30.  
+
*Arnoud-Jan Bijsterveld, « Les peignes liturgiques au diocèse de Liège, histoire d'un objet cultuel. Le peigne de Sint-Oedenrode » in ''Liège. Autour de l'an mil, la naissance d'une principauté (Xe-XIIe siècle)'', édité par Jean-Louis Kupper & Philippe George, Liège, 2000, p. 29-30.  
* Arnoud-Jan Bijsterveld, « De kam van Sint Oda. Een bijzondere liturgische kam uit de kerkschat van Sint-Oedenrode » in Brabants Heem, v. 48 , 1996, p. 81-89.
+
* Arnoud-Jan Bijsterveld, « De kam van Sint Oda. Een bijzondere liturgische kam uit de kerkschat van Sint-Oedenrode » in ''Brabants Heem'', v. 48 , 1996, p. 81-89.
* Adrien Blanchet, « Peigne Liturgique » (compte-rendu), in : Bulletin Monumental, v. 65, 1901, p. 387.
+
* Adrien Blanchet, « Peigne Liturgique » (compte-rendu), in ''Bulletin Monumental'', v. 65, 1901, p. 387.
* Édouard Fourdrignier, « Le Peigne liturgique », in: Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, 5e série, t. 1, 1900, p. 153-164. https://doi.org/10.3406/bmsap.1900.5914  
+
* D. Duret (abbé), ''Mobilier, vases, objets et vêtements liturgiques. Étude historique'', Paris, Letouzey & Ané, 1932, p. 158-159.
* Eugène Goblet d’Alviella, Le peigne liturgique de Saint Loup, s. i., 1900.
+
* Édouard Fourdrignier, « Le Peigne liturgique », in ''Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris'', 5e série, t. 1, 1900, p. 153-164. https://doi.org/10.3406/bmsap.1900.5914  
* Joël PERRIN & Sandra VASCO ROCCA, Thesaurus des objets religieux, Paris, 1999, p. 173.
+
* Eugène Goblet d’Alviella, ''Le peigne liturgique de Saint Loup'', s. l., 1900.
* Victoria Sherrow, Encyclopedia of Hair: A Cultural History, Westport, 2006, p. 93-94.
+
* ''Glossarium Artis'', Faszikel 2, ''Liturgische geräte, Kreuze une Reliquiare der Christlichen Kirchen - Objets liturgiques, croix et reliquaires des églises chrétiennes'', Dokumentationsstelle Tûbingen, Tübingen-Strasbourg, 1972, p. 27.
 +
* Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), ''Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico'', Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 173.
 +
* Victoria Sherrow, ''Encyclopedia of Hair: A Cultural History'', Westport, 2006, p. 93-94.
  
 
== Webographie ==
 
== Webographie ==
 
https://www.oxfordartonline.com/groveart/view/10.1093/gao/9781884446054.001.0001/oao-9781884446054-e-7000018871#oao-9781884446054-e-7000018871-  
 
https://www.oxfordartonline.com/groveart/view/10.1093/gao/9781884446054.001.0001/oao-9781884446054-e-7000018871#oao-9781884446054-e-7000018871-  
 
http://data.culture.fr/thesaurus/page/ark:/67717/T69-1327
 
http://data.culture.fr/thesaurus/page/ark:/67717/T69-1327

Latest revision as of 18:53, 6 December 2021

Peigne liturgique provenant de Philippe-Antoine, chevalier de Fabribeckers Helronval, archidiacre de Campine, XVe s. (?), buis sculpté, Liège, Grand Curtius, © IRPA, Bruxelles, cliché B162781
Peigne liturgique provenant de l'abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer (France), XVe ou XVIe s., ivoire sculpté, Bruxelles, Musées royaux d'Art et d'Histoire, © IRPA, Bruxelles, cliché A001712
Peigne liturgique. Londres, British Museum
Peigne liturgique. New York, Metropolitan Museum
Peigne liturgique en ivoire. New York, Metropolitan Museum

Étymologie

  • Peigne : < latin pecten, pectinis, « peigne » (Gaffiot, p. 1129-1130).
  • Liturgique : < grec λειτουργια, « service public » et particulièrement « service du culte » (Bailly, p. 529).

Définition

Peigne, généralement en ivoire, utilisé pour le sacre d'un évêque et avant une messe pontificale. Il porte souvent un décor ou un symbole religieux (Perrin, Thesaurus, objets religieux du culte catholique, p. 173).

Hiérarchie

Origines et développements

L’utilisation de peignes au sein de certains rites chrétiens est une coutume assez ancienne. Selon Édouard Fourdrignier, il est possible que cette pratique soit née en Occident, après le IVe siècle. Au VIIe siècle, l’usage de peignes liturgiques dans le cadre religieux est clairement attesté. Leur utilisation se fera de plus en plus rare au cours du temps. À partir du XIIIe siècle, cette pratique tombe en désuétude et au XVIe siècle, les peignes ne sont plus utilisés. De manière exceptionnelle, quelques évêques font encore l’usage de ces objets, notamment au XXe siècle.

Le peigne avait une fonction symbolique. Se peigner les cheveux et la barbe était un rite de purification, normalement réalisé avant certaines célébrations importantes. Il est à noter que l’évêque n’était pas le seul à faire usage d’un tel accessoire, les abbés et les hebdomadiers au XIIIe siècle ont pu faire de même.

Cet objet est presque systématiquement réalisé en ivoire. Le plus souvent, le peigne possède deux dentures, l’une pour démêler les cheveux et l’autre pour les lisser. Ceux qui ne comportent qu’une seule denture sont dit unilatéraux.

Typologie

Il s’agissait d’objets vraisemblablement assez précieux, parfois de grande taille et qui pouvaient avoir un rôle ostentatoire. Les peignes pouvaient être sculptés ou peints, avec parfois des éléments incrustés ou appliqués à la surface de l’ivoire.

On retrouve un plus grand nombre de peignes pour les périodes anciennes, surtout au Xe siècle. Les décorations se limitent au bandeau central. Ces objets privilégient des représentations végétales ou animalières (voir objet IRPA 10117256). Les peignes possédant deux dentures ont un format rectangulaire et horizontal tandis que les peignes avec une denture simple sont conçus de manière verticale avec une extrémité arrondie.

À partir du XVe siècle, les peignes se dotent de représentations plus développées, parfois présentant des scènes bibliques. Durant cette période, et ce jusqu’au XVIe siècle, un type de peigne se développe. Il s’agit de peignes à deux dentures et horizontaux, dont le bandeau central est ajouré, formant des motifs géométriques visibles en réserve. Parmi ces ornements, on y aperçoit des étoiles assez caractéristiques à quatre, cinq ou six branches. En plus de cette décoration, ces peignes sont habituellement réalisés en bois.

Les rares peignes à fonction liturgique du XVIe siècle présentent sur la partie centrale, entre les dentures, des compositions de plus en plus soignées, traitées en bas-relief (voir l'exemplaire du Metropolitan Museum, ci-contre).

Textes d'archives

  • Testament de Kieulf (Riculfus), évèque d'Elne, 915.
  • Testament du comte Evrard, 837.
  • Codex diplomaticus de Neugast, 908.
  • Charte de Jean, évêque de Capoue, 1301.

Mentions citées dans Édouard Fourdrignier, « Le Peigne liturgique », in Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, 5e série, t. 1, 1900, p. 154.

Autres dénominations

Autres langues
NL liturgische kam
EN liturgical comb
DE liturgischer Kamm, Konsekrationskamm
IT pettine liturgico
ES peine litúrgico

BALaT

Les peignes liturgiques (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Représentations de peignes liturgiques (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Les peignes liturgiques dans BALaT - Bibliothèque

Bibliographie

  • Nadège Bavoux, « Sacralité, pouvoir, identité: Une histoire du vêtement d’autel: (XIIIe - XVIe siècles) » (thèse présentée à l’Université de Grenoble, Grenoble), 2012, p. 49, 368, 843.
  • Arnoud-Jan Bijsterveld, « Les peignes liturgiques au diocèse de Liège, histoire d'un objet cultuel. Le peigne de Sint-Oedenrode » in Liège. Autour de l'an mil, la naissance d'une principauté (Xe-XIIe siècle), édité par Jean-Louis Kupper & Philippe George, Liège, 2000, p. 29-30.
  • Arnoud-Jan Bijsterveld, « De kam van Sint Oda. Een bijzondere liturgische kam uit de kerkschat van Sint-Oedenrode » in Brabants Heem, v. 48 , 1996, p. 81-89.
  • Adrien Blanchet, « Peigne Liturgique » (compte-rendu), in Bulletin Monumental, v. 65, 1901, p. 387.
  • D. Duret (abbé), Mobilier, vases, objets et vêtements liturgiques. Étude historique, Paris, Letouzey & Ané, 1932, p. 158-159.
  • Édouard Fourdrignier, « Le Peigne liturgique », in Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, 5e série, t. 1, 1900, p. 153-164. https://doi.org/10.3406/bmsap.1900.5914
  • Eugène Goblet d’Alviella, Le peigne liturgique de Saint Loup, s. l., 1900.
  • Glossarium Artis, Faszikel 2, Liturgische geräte, Kreuze une Reliquiare der Christlichen Kirchen - Objets liturgiques, croix et reliquaires des églises chrétiennes, Dokumentationsstelle Tûbingen, Tübingen-Strasbourg, 1972, p. 27.
  • Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico, Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 173.
  • Victoria Sherrow, Encyclopedia of Hair: A Cultural History, Westport, 2006, p. 93-94.

Webographie

https://www.oxfordartonline.com/groveart/view/10.1093/gao/9781884446054.001.0001/oao-9781884446054-e-7000018871#oao-9781884446054-e-7000018871- http://data.culture.fr/thesaurus/page/ark:/67717/T69-1327