Difference between revisions of "Goupillon (liturgie)"

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Brosse que l'on trempe dans le seau à eau bénite pour ensuite asperger les fidèles.
 
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L’aspersion se pratique depuis les premiers temps de la chrétienté. À cette époque, l’aspersoir pouvait être une plante, souvent un rameau d’hysope. D’autres végétaux ont également pu servir ainsi qu’une queue de cheval.  Bien que nous ne disposions pas de datation précise, leur utilisation a pu perdurer sur une longue durée.
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À l’inverse du seau à eau bénite, les plus anciens goupillons conservés sont relativement tardifs. Dans une représentation du XIIe siècle, sur la châsse de sainte Ode et de saint Georges, un homme asperge de l’eau bénite à l’aide d’un objet qui ressemble déjà à un goupillon (voir objet IRPA [http://balat.kikirpa.be/object/10105989 10105989]). Les rameaux seront donc progressivement remplacés par des goupillons dont l’extrémité se termine par une brosse ou par une boule percée de trous.
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C’est à l’entrée du XVIe siècle que l’on retrouve ces objets en grand nombre. Ceux-ci sont toujours accompagnés du seau à eau bénite. L’aspersion étant encore d’usage, on retrouve des goupillons jusqu’à nos jours.
  
 
== Typologie ==
 
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Il existe deux types de goupillons. Certains comportent des poils rudes, d’autres se terminent par une tête arrondie, percée. L’objet a généralement une forme assez simple et ne varie pas entre le XVIe et le XXe siècle. Seul le manche reçoit de temps en temps une décoration. Il y a majoritairement deux types de décors. Les zones les plus arrondies du manche sont très régulièrement ornées de motifs en feuille d’acanthe, qui soulignent le relief. Dans de plus rares cas, certains tores sont marqués par des godrons (voir objet IRPA [http://balat.kikirpa.be/object/60229 60229]). C’est surtout au XVIIIe siècle que l’on retrouve des goupillons plus originaux, agrémentés de volutes et de rocailles (voir objet IRPA [http://balat.kikirpa.be/object/24453 24453]).
 
 
== Textes normatifs ==
 
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Synode XXX :
 
 
 
<center>"''Lorem ipsum dolor''" Source : ''Concilia Germaniae'', vol. 3, p. 691.</center>
 
  
 
== Autres dénominations ==
 
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aspersoir
  
 
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== Fichiers liés ==
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== Bibliographie ==
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* Bernard Berthod & Élisabeth Hardouin-Fugier, ''Dictionnaire des arts liturgiques, XIXe-XXe siècle'', Paris, 1996, p. 90. (aspersoir)
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* Bernard Berthod & Élisabeth Hardouin-Fugier, ''Dictionnaire des objets de dévotion dans l’Europe catholique'', Paris, 2006, p. 178.
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* ''Glossarium Artis'', Faszikel 2, ''Liturgische geräte, Kreuze une Reliquiare der Christlichen Kirchen- Objets liturgiques, croix et reliquaires des églises chrétiennes'', Dokumentationsstelle Tûbingen, Tübingen-Strasbourg, 1972, p. 44.
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* Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), ''Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico'', Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 180.
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* Mieke van Zanten, ''Religieus erfgoed uit kerken en kloosters in de Lage Landen'', Zutphen, 2008, p. 290.
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* Robert Lesage (dir.), ''Dictionnaire pratique de liturgie romaine'', 1952, col. 79.
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* Migne, ''Dictionnaire des cérémonies'', t. 1., p. 111.  $$$ cfr Berthod
  
[[Media:goupillon (liturgie).pdf|Goupillon (liturgie), fiche du thésaurus]] : Dernière modification le 5-3-2020.
 
 
== Bibliographie ==
 
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Latest revision as of 18:59, 12 December 2021

Goupillon, Gent, Sint-Baafskathedraal, 1601-1700, © IRPA, Bruxelles, cliché M132719

Étymologie

< guipellon (vers 1180), « aspersoir » (Guillaume De St Pair, R. du Mt St Michel, 959 ds T.-L.) (TLFi)

< guipillon (14e s.) (Roques t. 1, IV-V, 460 et 638) ou vipillon (dep. 1416 ds FEW t. 17, p. 599b) (TLFi)

Définition

Brosse que l'on trempe dans le seau à eau bénite pour ensuite asperger les fidèles.

Hiérarchie

Origines et développements

L’aspersion se pratique depuis les premiers temps de la chrétienté. À cette époque, l’aspersoir pouvait être une plante, souvent un rameau d’hysope. D’autres végétaux ont également pu servir ainsi qu’une queue de cheval. Bien que nous ne disposions pas de datation précise, leur utilisation a pu perdurer sur une longue durée.

À l’inverse du seau à eau bénite, les plus anciens goupillons conservés sont relativement tardifs. Dans une représentation du XIIe siècle, sur la châsse de sainte Ode et de saint Georges, un homme asperge de l’eau bénite à l’aide d’un objet qui ressemble déjà à un goupillon (voir objet IRPA 10105989). Les rameaux seront donc progressivement remplacés par des goupillons dont l’extrémité se termine par une brosse ou par une boule percée de trous. C’est à l’entrée du XVIe siècle que l’on retrouve ces objets en grand nombre. Ceux-ci sont toujours accompagnés du seau à eau bénite. L’aspersion étant encore d’usage, on retrouve des goupillons jusqu’à nos jours.

Typologie

Il existe deux types de goupillons. Certains comportent des poils rudes, d’autres se terminent par une tête arrondie, percée. L’objet a généralement une forme assez simple et ne varie pas entre le XVIe et le XXe siècle. Seul le manche reçoit de temps en temps une décoration. Il y a majoritairement deux types de décors. Les zones les plus arrondies du manche sont très régulièrement ornées de motifs en feuille d’acanthe, qui soulignent le relief. Dans de plus rares cas, certains tores sont marqués par des godrons (voir objet IRPA 60229). C’est surtout au XVIIIe siècle que l’on retrouve des goupillons plus originaux, agrémentés de volutes et de rocailles (voir objet IRPA 24453).

Autres dénominations

aspersoir

Autres langues
NL wijwaterkwast
EN aspergillum (less commonly, aspergilium or aspergil)
DE Weihwedel, Aspergill
IT aspersorio
ES hisopo, aspersorio
Langues anciennes
Latin aspergillum

BALaT

Les goupillons (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Représentations de goupillons (1400-1700) dans BALaT - Photothèque Le goupillon est notamment l'attribut de Sainte Marthe.

Les goupillon dans BALaT - Bibliothèque

Bibliographie

  • Bernard Berthod & Élisabeth Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques, XIXe-XXe siècle, Paris, 1996, p. 90. (aspersoir)
  • Bernard Berthod & Élisabeth Hardouin-Fugier, Dictionnaire des objets de dévotion dans l’Europe catholique, Paris, 2006, p. 178.
  • Glossarium Artis, Faszikel 2, Liturgische geräte, Kreuze une Reliquiare der Christlichen Kirchen- Objets liturgiques, croix et reliquaires des églises chrétiennes, Dokumentationsstelle Tûbingen, Tübingen-Strasbourg, 1972, p. 44.
  • Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico, Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 180.
  • Mieke van Zanten, Religieus erfgoed uit kerken en kloosters in de Lage Landen, Zutphen, 2008, p. 290.
  • Robert Lesage (dir.), Dictionnaire pratique de liturgie romaine, 1952, col. 79.
  • Migne, Dictionnaire des cérémonies, t. 1., p. 111. $$$ cfr Berthod