Difference between revisions of "Chape liturgique"

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La première mention d'une chape remonte au VIIIe siècle. Mais c'est au Xe siècle que l'on peut constater qu'elle est devenue un ornement liturgique d'usage courant. Depuis l'origine, elle sert aux chantres dans le choeur lors de certains offices, lors de l'encensement de l'autel ou pour les occasions exceptionnelles comme les processions.
  
La première mention d'une chape remonte au VIIIe siècle. Mais c'est au Xe siècle que l'on peut constater qu'elle est devenue un ornement liturgique d'usage courant. Depuis l'origine, elle sert aux chantres dans le choeur lors de certains offices, lors de l'encensement de l'autel ou pour les occasions exceptionnelles comme les processions.  
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''La chape gothique garda longtemps son ample chaperon, qu'on ramenait encore souvent sur la tête. Pour le maintenir ouvert, on avait même garni les bords supérieurs du capuchon de deux tiges de métal qui se réunissaient au milieu et se terminaient par un gland'' (Duret, p. 266). Ce capuchon tend à disparaître, mais " au XIVe siècle, il s'agrandit mais prend l'aspect d'un écu ou d'un rectangle amorti en accolade, puis d'un demi-cercle. Au XVe siècle, de larges orfrois orenne tles bords verticaux de la chape et l'encolure'' (''Ibid''.).
  
 
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Les plus anciennes représentations de chape (en particulier celle du Sacramentaire de Drogo) montrent un vêtement en forme de cape, fermé sur la poitrine, muni d'un chaperon à l'arrière. Le chaperon va disparaître vers le XIIIe siècle au profit d'un "écu" décoratif. Cet écu va passer progressivement d'une forme triangulaire à un écu de plus en plus arrondi, parfois décoré de franges. Les bords verticaux de la chape peuvent être ornés de riches [[orfroi|orfrois]].
 
Les plus anciennes représentations de chape (en particulier celle du Sacramentaire de Drogo) montrent un vêtement en forme de cape, fermé sur la poitrine, muni d'un chaperon à l'arrière. Le chaperon va disparaître vers le XIIIe siècle au profit d'un "écu" décoratif. Cet écu va passer progressivement d'une forme triangulaire à un écu de plus en plus arrondi, parfois décoré de franges. Les bords verticaux de la chape peuvent être ornés de riches [[orfroi|orfrois]].
  

Revision as of 17:48, 20 October 2021

Rubens, Peter-Paul, Dispute du Saint-Sacrament, Anvers, Kerk Sint-Paulus, huile sur panneau, 1609 ca, © IRPA, Bruxelles, cliché X046992 (détail)


Étymologie

< bas latin cappa, « cape ». Selon le TLFI : vers 1460, cappe « manteau à capuchon » (G. Coquillart, Monologue du Puys ds Les œuvres de G. Coquillart, éd. P. Tarbé, t. 1, p. 206) ; 1532 (Rabelais, Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, chap. I : « cappe à l'hespaignole »).

Définition

Vêtement liturgique ample et sans manche, drapant tout le corps, constitué d’une pièce d’étoffe de forme semi-circulaire, attaché sur le devant par des agrafes ou un mors de chape. La chape est portée par le prêtre lors de certaines célébrations solennelles, en dehors de la messe.

Hiérarchie

Origines et développements

La première mention d'une chape remonte au VIIIe siècle. Mais c'est au Xe siècle que l'on peut constater qu'elle est devenue un ornement liturgique d'usage courant. Depuis l'origine, elle sert aux chantres dans le choeur lors de certains offices, lors de l'encensement de l'autel ou pour les occasions exceptionnelles comme les processions.

La chape gothique garda longtemps son ample chaperon, qu'on ramenait encore souvent sur la tête. Pour le maintenir ouvert, on avait même garni les bords supérieurs du capuchon de deux tiges de métal qui se réunissaient au milieu et se terminaient par un gland (Duret, p. 266). Ce capuchon tend à disparaître, mais " au XIVe siècle, il s'agrandit mais prend l'aspect d'un écu ou d'un rectangle amorti en accolade, puis d'un demi-cercle. Au XVe siècle, de larges orfrois orenne tles bords verticaux de la chape et l'encolure (Ibid.).

Typologie

Les plus anciennes représentations de chape (en particulier celle du Sacramentaire de Drogo) montrent un vêtement en forme de cape, fermé sur la poitrine, muni d'un chaperon à l'arrière. Le chaperon va disparaître vers le XIIIe siècle au profit d'un "écu" décoratif. Cet écu va passer progressivement d'une forme triangulaire à un écu de plus en plus arrondi, parfois décoré de franges. Les bords verticaux de la chape peuvent être ornés de riches orfrois.

Textes normatifs

xxx


Synode XXX :

"Lorem ipsum dolor" Source : Concilia Germaniae, vol. 3, p. 691.

Autres dénominations

Autres langues
NL koorkap
EN cope
DE Pluviale
IT piviale, cappa liturgica
ES capa pluvial
Langues anciennes
Latin termes en latin
Ancien français termes en ancien français

BALaT

Les chapes liturgiques (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Représentations de chapes liturgiques (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Les chapes liturgiques dans BALaT - Bibliothèque

Fichiers liés

Chape liturgique, fiche du thésaurus : Dernière modification le 5-3-2020.

Bibliographie

  • Bernard Berthod et Elizabeth Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques, XIXe-XXe siècle, Paris, Les Editions de l'Amateur, 2006, p. 165-166.
  • Paul Chantraine, « Chatoiement des tissus. Ornements liturgiques au pays d'Ardenne », in Piété baroque en Luxembourg, cat. expo, Bastogne, Musée en Piconrue, 1995, p. 252.
  • D. Duret (abbé), Mobilier, vases, objets et vêtements liturgiques. Étude historique, Paris, Letouzey & Ané, 1932, p. 97, 168, 266-267.
  • Fil de soie, chemin de soie, cat. exp., Chambord, Château de Chambord, 1983, p. 45.
  • Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico, Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 312-313.