Difference between revisions of "Pavillon de ciboire"

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== Étymologie ==
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* Pavillon : < latin papilio, « pavillon », « tente » (Gafffiot, p. 1111).
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* Ciboire : < grec ''Κιϐωριον'' « fruit du nénuphar », « coupe ayant la forme de ce fruit » puis < latin ecclésiastique ''ciborium''.
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== Définition ==
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Etoffe, généralement circulaire, blanche ou dorée percée d’un trou en son centre qui recouvre le [[ciboire]] contenant les hosties consacrées, tout en laissant la croix visible.
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== Origines et développements ==
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Le Moyen Âge ne connaissait pas le ciboire à proprement parler. Le pavillon de ciboire n'apparaît donc que tardivement, après le concile de Trente. Il est mentionné la première fois chez Charles Borromée. Son usage ne sera jamais généralisé avant le XIXe siècle. 
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== Typologie ==
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Généralement réalisé dans une étoffe précieuse, le pavillon de ciboire est soit de forme circulaire et percé d'un trou en son centre, soit réalisé sous la forme d'une croix grecque, elle aussi percée d'un trou en son centre. L'orifice permet de faire passer la croix qui surmonte le [[ciboire]]. Le pavillon de ciboire peut aussi consister en une étoffe en trois quart de cercle muni d'un cordon pour la fixer à la croix du couvercle.
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== Bibliographie ==
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* Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), ''Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico'', Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 279.

Latest revision as of 19:14, 12 December 2021

Pavillon de ciboire, Tournai, Séminaire épiscopal, début du XXe siècle, © IRPA, Bruxelles, cliché X050742. Aucun exemple antérieur au XIXe siècle n'est recensé dans BALaT.
Pavillon de ciboire en forme de croix monté sur le ciboire, Vissoule, Église Saint-Georges, XIXe siècle, © IRPA, Bruxelles, cliché M018974

Étymologie

  • Pavillon : < latin papilio, « pavillon », « tente » (Gafffiot, p. 1111).
  • Ciboire : < grec Κιϐωριον « fruit du nénuphar », « coupe ayant la forme de ce fruit » puis < latin ecclésiastique ciborium.

Définition

Etoffe, généralement circulaire, blanche ou dorée percée d’un trou en son centre qui recouvre le ciboire contenant les hosties consacrées, tout en laissant la croix visible.

Hiérarchie

Origines et développements

Le Moyen Âge ne connaissait pas le ciboire à proprement parler. Le pavillon de ciboire n'apparaît donc que tardivement, après le concile de Trente. Il est mentionné la première fois chez Charles Borromée. Son usage ne sera jamais généralisé avant le XIXe siècle.

Typologie

Généralement réalisé dans une étoffe précieuse, le pavillon de ciboire est soit de forme circulaire et percé d'un trou en son centre, soit réalisé sous la forme d'une croix grecque, elle aussi percée d'un trou en son centre. L'orifice permet de faire passer la croix qui surmonte le ciboire. Le pavillon de ciboire peut aussi consister en une étoffe en trois quart de cercle muni d'un cordon pour la fixer à la croix du couvercle.

Autres dénominations

Autres langues
NL ciborievelum
EN ciborium veil
DE Ziboriumvelum
IT copri pisside, copripisside, conopeo di pisside
ES pabellón de copón

BALaT

Les pavillons de ciboires dans BALaT - Photothèque

Représentations de pavillons de ciboires dans BALaT - Photothèque

Les pavillons de ciboires dans BALaT - Bibliothèque

Bibliographie

  • Joël Perrin & Sandra Vasco Rocca (dir.), Thesaurus des objets religieux. Meubles, objets, linges, vêtements et instruments de musique du culte catholique romain. Religions objects of the Catholico Faith. Corredo ecclesiastico di culto cattolico, Paris, Caisse nationale des Monuments historiques, éditions du Patrimoine, 1999, p. 279.
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