Difference between revisions of "Lampe d'autel"

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== Origines et développements ==
 
== Origines et développements ==
  
L'utilisation des lampes d'autel apparaît en occident au 11e siècle, peut-être sous l'influence du christianisme d'orient qui connaît cet usage, et se développe à partir du 13e siècle. Il ne s'agit néanmoins pas d'une obligation avant le Concile de Trente. Celui-ci impose l'usage de faire brûler nuit et jour une lumière devant le tabernacle.
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L'utilisation des lampes d'autel apparaît en occident au 11e siècle, peut-être sous l'influence du christianisme d'orient qui connaît cet usage, et se développe à partir du 13e siècle. Il ne s'agit néanmoins pas d'une obligation avant le Concile de Trente.  
  
 
== Typologie ==
 
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L'objet prend la forme d'un récipient dans lequel est placé de l'huile. Celui-ci est pendu par des chaînes à la voûte de l'édifice, ou bien est accroché à un bras fixé au mur. Le récipient est un vase renflé sans pied. il peut être réalisé en métal ou en verre. La partie inférieure du récipient se développe généralement sous la forme d'une pointe. Des chaînes sont attachées à des becs situés sur le renflement.  
 
L'objet prend la forme d'un récipient dans lequel est placé de l'huile. Celui-ci est pendu par des chaînes à la voûte de l'édifice, ou bien est accroché à un bras fixé au mur. Le récipient est un vase renflé sans pied. il peut être réalisé en métal ou en verre. La partie inférieure du récipient se développe généralement sous la forme d'une pointe. Des chaînes sont attachées à des becs situés sur le renflement.  
La lampe d'autel est le plus souvent en cuivre ou en laiton, en argent, ou parfois en étain. LLe récipient est souvent orné de nombreux motifs, ornementaux (feuillages, palmettes...) ou symboliques (motifs en lien avec le Christ et l'Eucharistie), ou de têtes d'anges.
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La lampe d'autel est le plus souvent en cuivre ou en laiton, en argent, ou parfois en étain. Le récipient est souvent orné de nombreux motifs, ornementaux (feuillages, palmettes...) ou symboliques (motifs en lien avec le Christ et l'Eucharistie), ou de têtes d'anges.
  
 
== Textes normatifs ==
 
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* Le concile de Trente impose l'usage de faire brûler nuit et jour une lumière devant le tabernacle.
  
 
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* ''Saint Charles'' [Borromée] ''prescrit de mettre la lampe à 2m. 80 c. du sol. Je préfère la règle romaine : la lampe est élevée de manière à ne pas gêner les allants et venants ; mais, en dehors des offices, celle du choeur ou du Saint-Sacrement est abaissée à hauteur de l'autel où repose un corps saint ou du tabernacle, parce que la lampe a surtout pour but d'honorer Jésus dans l'Eucharistie et les saintes reliques'' (Xavier Barbier de Montault, ''Traité pratique'', t. 1, p. 284).
Synode XXX :
 
 
 
<center>"''Lorem ipsum dolor''" Source : ''Concilia Germaniae'', vol. 3, p. 691.</center>
 
  
 
== Autres dénominations ==
 
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[http://balat.kikirpa.be/results_bib.php?typesearch=advanced&filter=all&IDs=lampe+d%27autel&sort=year&sort=yeardesc&limit=24 Les lampes d'autel dans BALaT - Bibliothèque]
 
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== Fichiers liés ==
 
 
[[Media:lampe d'autel.pdf|Lampe d'autel, fiche du thésaurus]] : Dernière modification le 5-3-2020.
 
  
 
== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==
* Paul Bidault (abbé), ETains religieux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, Paris, Charles Massin, s;d. (1960 ca).
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* Xavier Barbier de Montault, ''Traité pratique de la construction, de l'ameublement et de la décoration des églises  selon les règles canoniques et les traditions romaines'', Paris, Louis Vivès, t. 1, 1878, p. 284.
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* Paul Bidault (abbé), ''Étains religieux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles'', Paris, Charles Massin, s.d. (1960 ca).
 
* Saskia Ress et Anton Ress, « Ewiges Licht (christlich) », ''in Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte'', VI, Zentralinstitut für Kunstgeschichte, Munich, 1970, p. 600-617  (disponible sur [https://www.rdklabor.de/wiki/Ewiges_Licht_(christlich) RDK Labor]).
 
* Saskia Ress et Anton Ress, « Ewiges Licht (christlich) », ''in Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte'', VI, Zentralinstitut für Kunstgeschichte, Munich, 1970, p. 600-617  (disponible sur [https://www.rdklabor.de/wiki/Ewiges_Licht_(christlich) RDK Labor]).

Latest revision as of 20:04, 2 February 2022

Lampe d'autel, argent, 1647, Brugelette, Eglise Sainte-Vierge, © IRPA, Bruxelles, cliché M071319
Lampe d'autel dans Alexander Casteels, Intérieur de la première chapelle des Jésuites à Anvers dans l'ancienne Hof van Liere, aquarelle, milieu du 17e siècle, Anvers, Museum Vleeshuis, © KIK, Brussel, cliché M071319

Étymologie

Lampe : < grec λαμπας, « flambeau » (Bailly, p. 525) et du latin lampas, « torche », « flambeau » (Gaffiot, p. 884).

Autel : < latin altare, « autel (chrétien) » (Tertullien (écrivain chrétien mort en 240), De oratione, 11, cité par Gaffiot, p. 105).

Définition

Bougie ou lampe à huile placée dans un support en métal, allumée en permanence dans le chœur, près du tabernacle, en signe de respect pour la présence du Seigneur.

Hiérarchie

Origines et développements

L'utilisation des lampes d'autel apparaît en occident au 11e siècle, peut-être sous l'influence du christianisme d'orient qui connaît cet usage, et se développe à partir du 13e siècle. Il ne s'agit néanmoins pas d'une obligation avant le Concile de Trente.

Typologie

L'objet prend la forme d'un récipient dans lequel est placé de l'huile. Celui-ci est pendu par des chaînes à la voûte de l'édifice, ou bien est accroché à un bras fixé au mur. Le récipient est un vase renflé sans pied. il peut être réalisé en métal ou en verre. La partie inférieure du récipient se développe généralement sous la forme d'une pointe. Des chaînes sont attachées à des becs situés sur le renflement. La lampe d'autel est le plus souvent en cuivre ou en laiton, en argent, ou parfois en étain. Le récipient est souvent orné de nombreux motifs, ornementaux (feuillages, palmettes...) ou symboliques (motifs en lien avec le Christ et l'Eucharistie), ou de têtes d'anges.

Textes normatifs

  • Le concile de Trente impose l'usage de faire brûler nuit et jour une lumière devant le tabernacle.
  • Saint Charles [Borromée] prescrit de mettre la lampe à 2m. 80 c. du sol. Je préfère la règle romaine : la lampe est élevée de manière à ne pas gêner les allants et venants ; mais, en dehors des offices, celle du choeur ou du Saint-Sacrement est abaissée à hauteur de l'autel où repose un corps saint ou du tabernacle, parce que la lampe a surtout pour but d'honorer Jésus dans l'Eucharistie et les saintes reliques (Xavier Barbier de Montault, Traité pratique, t. 1, p. 284).

Autres dénominations

Autres langues
NL godslamp
EN Sanctuary lamp
DE Gottlampe
IT lampade del santuario
ES lámpara de santuario
Langues anciennes
Latin terme en latin
Ancien français termes en ancien français

BALaT

Les lampes d'autel (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Représentations de lampes d'autel (1400-1700) dans BALaT - Photothèque

Les lampes d'autel dans BALaT - Bibliothèque


Bibliographie

  • Xavier Barbier de Montault, Traité pratique de la construction, de l'ameublement et de la décoration des églises selon les règles canoniques et les traditions romaines, Paris, Louis Vivès, t. 1, 1878, p. 284.
  • Paul Bidault (abbé), Étains religieux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, Paris, Charles Massin, s.d. (1960 ca).
  • Saskia Ress et Anton Ress, « Ewiges Licht (christlich) », in Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte, VI, Zentralinstitut für Kunstgeschichte, Munich, 1970, p. 600-617 (disponible sur RDK Labor).